Propos recueillis, lors du discours de présentation à la Citadelle de Blaye, le 31 Mai 1997
« II suffit de poser un instant son regard sur ces aquarelles, où chaque touche est un pétale, où chaque goutte fait une feuille, où fruits et fleurs délicatement irisés ont la fragilité des perfections naturelles pour être en harmonie avec les vibrations suscitées. Il suffit de se laisser bercer par les vagues écumantes et mutines des marines à l’huile pour être pris d’un désir d’évasion vers ces ailleurs sans rivage où chacun de nous rêve en secret de disparaître… Il suffit de contempler ces moments de bonheur d’un « Œil pluriel » pour savoir que l’art l’Aline Grasset-Bizot est issu de l’authentique ; et parle un langage que chacun reconnaît :
– celui de la beauté sans afféterie,
– celui de la nuance sans ostentation,
– celui de la pudeur sans hypocrisie,
– celui de la féminité dans ce qu’elle a de plus émouvant, de plus éternel , de plus idéalement vital à l’homme,
– celui de la douceur où l’on aime à se tremper pour retrouver sa pureté originelle, son essence première, en un mot, sa vérité.
Katia BENOIT